Lorsqu’il est pratiqué dans le respect du corps et de soi, le yoga permet de passer en douceur d’une posture à l’autre dans une fluidité animée par la respiration. Car la respiration est essentielle !
Sans elle et le respect des principes de base de la pratique yogique (alignements et bonne répartition des appuis dans le sol), les risques peuvent se produire tels que des entorses aux muscles ou aux ligaments, des tendinites, des déchirements divers ou simplement des douleurs au cou et au dos
En prenant les précautions appropriées, vous pourrez réduire ces risques au minimum :
- suivez votre propre rythme sans aller au delà de vos limites : pour chaque posture, il existe des variations par niveau , il faut accepter de rester à son niveau pour mieux révéler son potentiel
- soyez à l’écoute de votre corps et travaillez toujours avec votre respiration. Si vous sentez une douleur, ne vous forcez pas à tenir la posture et cherchez à relâcher toute tension qui bloque la respiration.
- soyez prudent quand vous effectuez une flexion, en particulier, si vous avez déjà un problème de dos.
- attendez 2 ou 3 heures après un repas pour faire du yoga
- si vous souffrez d’une lésion ou d’une affection, dites-le à votre professeur avant le début des cours.
Consultez votre médecin si vous avez un problème médical grave ou contre indications à la pratique du yoga.
Avant toute inscription, YOGA CENTRE vous demandera un certificat médical (ou à défaut une décharge de responsabilité) avant de démarrer votre pratique du Yoga
Une contraction dynamique requière exceptionnellement une contraction isotonique (iso = même ou constante et tonos = tension).
Lors d’une contraction isotonique, la longueur du muscle varie mais non la tension. Par exemple, un athlète réussit (approximativement) une contraction isotonique lorsqu’il abaisse un poids extrêmement lourd, à une vitesse lente et constante, contre une résistance maximale. Toutefois, ce type de contraction est rarement observé dans les sports et les événements athlétiques. Le déplacement d’une charge quelconque implique un changement continu des angles articulaires qui à leur tour imposent des niveaux de tension variés pour déplacer cette charge.
Le yoga chinois fortifie le coeur grâce à la respiration profonde, contrairement aux contractions isométriques et isotoniques qui ont tendance à le fatiguer.
Une contraction isométrique (iso= même, métrique = longueur) est une contraction pour laquelle le muscle, même contracté, ne change pas de longueur. Dans ce cas, la contraction s’exerce contre une charge dont la force dépasse celle des muscles de l’athlète et par conséquent il n’y a pas déplacement de la charge. Nous savons cependant qu’une force considérable a été produite par l’état de fatigue éprouvé par l’individu. Néanmoins, aucun mouvement externe n’est perçu. Une contraction isométrique est une contraction statique.
Le yoga chinois fortifie le coeur grâce à la respiration profonde, contrairement aux contractions isométriques et isotoniques qui ont tendance à le fatiguer.
Qu’il soit indien, égyptien ou chinois, le yoga est avant tout une école de prise de conscience et de maîtrise de soi. C’est une discipline qui se pratique de l’intérieur et qui requiert un maximum de présence.
Le yoga véritable exclut tout esprit de compétition, toute volonté d’outrepasser ses limites. La progression dans les postures yogiques repose sur le lâcher-prise et sur une prise de conscience du corps. Tout désir, toute volonté d’arriver, coûte que coûte, au but, produit l’inverse du résultat recherché : blocages, crampes et déchirures musculaires peuvent être la récompense d’efforts inconsidérés.
Les postures verticales du yoga égyptien sont généralement beaucoup plus accessibles à la plupart de nos contemporains que les postures du hatha-yoga. Elles ne nécessitent en effet aucune souplesse particulière et s’effectuent le plus souvent a partir des attitudes que nous pratiquons couramment dans notre vie quotidienne : attitude assise sur une chaise ou station debout. Cependant, elles doivent être abordées avec les mêmes précautions, le même respect du corps. Il faut savoir doser ses efforts et s’arrêter au moindre signe de gêne.
Question-réponse issue du livre « Pédagogie et pratique du Yoga des Pharaons » par Geneviève et Babacar Khane
Ed. Institut International de Yoga et Human Integral Development
La respiration est la clef de voûte de toutes les formes de yoga. l’Égypte accordait autant d’importance que l’Inde à la respiration. Pour les anciens Égyptiens, le souffle était le symbole par excellence de la vie et la porte qui conduit à la réalisation spirituelle.
Les personnes non averties considèrent la respiration comme un circuit dont l’objectif est d’assurer l’oxygénation des différentes cellules du corps. Cet aspect est, certes, fondamental pour la santé et l’équilibre biologique du corps, mais les respirations profondes du yoga vont bien au-delà : elles agissent sur les circuits énergétiques et déclenchent, à l’instar des mantras ou des chants religieux, une véritable respiration intérieure.
Cette respiration intérieure est au corps subtil ce que l’oxygène est au corps physique.
La concentration sur la respiration permet d’apaiser le mental et de le disposer à la concentration et à la méditation. C’est pourquoi, en dehors même du yoga, toutes les grandes traditions spirituelles considèrent la respiration comme un moyen d’approche du Divin.
Question-réponse issue du livre « Pédagogie et pratique du Yoga des Pharaons » par Geneviève et Babacar Khane
Ed. Institut International de Yoga et Human Integral Development
Sauf cas particulier, tout mouvement de yoga égyptien doit être effectué lentement et s’accompagner d’une respiration aussi lente et profonde que possible.
Question-réponse issue du livre « Pédagogie et pratique du Yoga des Pharaons » par Geneviève et Babacar Khane
Ed. Institut International de Yoga et Human Integral Development
Comment respirer durant la pratique du yoga égyptien ?
Chaque mouvement de yoga égyptien doit être coordonné avec une des phases du mouvement respiratoire. Le yoga égyptien est une véritable méthode de rééducation de l’appareil respiratoire et de prise de conscience du souffle. Comme dans le hatha-yoga, les respirations s’effectuent uniquement par le nez, sauf dans certains exercices de type vibratoire. Pour que la respiration puisse devenir de plus en plus ample et profonde, il faut veiller à ralentir le geste. Même un geste aussi simple que celui qui consiste à fermer ou a ouvrir la main doit être effectué le plus lentement et le plus consciemment possible.
Certaines phases des mouvements doivent normalement s’effectuer en retenant l’air inspiré à l’intérieur des poumons. Cette technique stimule les alvéoles pulmonaires, favorise l’oxygénation et la régénération du corps, en même temps qu’elle agit sur les circuits énergétiques du corps subtil. Néanmoins, il convient d’éviter de trop prolonger les phases de rétention du souffle. Pour certaines personnes, notamment les personnes cardiaques ou les personnes sujettes à des baisses de tension, ces phases peuvent même être formellement contre-indiquées. Là encore, il convient d’être à l’écoute de son corps et d’éviter tout ce qui peut être source de gêne ou de malaise. Il est toujours possible d’effectuer le mouvement proposé en se contentant de respirer profondément.
Il vous sera parfois demandé de garder certaines postures durant plusieurs respirations lentes et profondes basées sur le rythme 7-4-7. Ceci veut dire que vous aurez à harmoniser, à contrôler votre respiration en comptant mentalement jusqu’à 7 pendant l’inspiration, 4 pendant la rétention de l’air inspiré dans les poumons, 7 pendant l’expiration. Il s’agit la d’un rythme de base qui peut être modulé suivant les possibilités de chacun. Les adeptes chevronnés peuvent multiplier par 2, 5 ou 4 les chiffres
de ce rythme de base. Par contre les néophytes ou les personnes pour lesquelles toute rétention prolongée du souffle serait gênante ou contre-indiquée peuvent s’abstenir de la phase de rétention du souffle ou réduire considérablement la durée de celle-ci en la ramenant et I, 2 ou 3. Les débutants devront également s’abstenir de chercher dès le début à étirer au maximum les phases d’inspiration et d’expiration. Avec un peu de pratique, leur respiration se fera d’elle-même ample et profonde.
Durant les phases respiratoires basées sur le rythme 7-4-7, évitez de provoquer volontairement un intervalle d’apnée respiratoire entre l’expiration et l’inspiration. L’apnée respiratoire avec les poumons vides ne doit pas résulter d’un effort volontaire. Laissez-la se faire spontanément, si elle doit se faire. Sinon contentez-vous des trois temps respiratoires mentionnés plus haut : inspiration, légère rétention de l’air inspiré, puis expiration.
En matière de respiration profonde, certaines écoles de hatha-yoga recommandent de commencer par la respiration haute ou claviculaire, d’autres recommandent de commencer par la respiration abdominale. En yoga égyptien, la question ne se pose pas,
car le mouvement clef, le mouvement de l’aigle, fait intervenir successivement et de manière tout a fait naturelle les deux types de respiration. Au cours des premières et des dernières séquences du mouvement, la respiration commence automatiquement par l’étage abdominal. Au cours des séquences médianes, elle commence automatiquement par l’étage claviculaire.
Question-réponse issue du livre « Pédagogie et pratique du Yoga des Pharaons » par Geneviève et Babacar Khane
Ed. Institut International de Yoga et Human Integral Development
Le hatha-yoga recommande généralement de commencer par le côté gauche. Pour l’Egypte, ce qui est en haut égale ce qui est en bas, ce qui est à gauche égale ce qui est a droite. C’est pourquoi les mouvements du yoga égyptien peuvent commencer alternativement par la gauche ou par la droite. L’important est de faire travailler les deux parties du corps de manière identique. N’effectuez jamais un mouvement de flexion ou de torsion à gauche si vous n’êtes pas sûr d’avoir le temps d’effectuer le même mouvement vers la droite.
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Ed. Institut International de Yoga et Human Integral Development
Les postures égyptiennes sont des attitudes d une précision remarquable et d’une perfection quasi inhumaine. Chacun doit tendre vers cette perfection, dans la mesure de ses propres possibilités et en ayant la sagesse d’accepter ses limites
L’enseignant doit faire preuve de la même attitude compréhensive à l égard de ses élèves. Il peut de temps en temps les aider corriger leur attitude afin de leur permettre de mieux prendre conscience de leur corps. Cependant la véritable correction est mentale. C est en s’exerçant durant la pratique à visualiser chaque posture dans sa perfection, que l’on parvient progressivement agir sur le schéma corporel et à transformer cette posture d’une manière positive.
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Ed. Institut International de Yoga et Human Integral Development
La plupart des postures du yoga égyptien peuvent s’effectuer en tenue de ville et sans autre équipement autres que parfois une chaise ou un tabouret. Si vous désirez néanmoins adopter une tenue spéciale, choisissez une des innombrables tenues mises à la disposition des disciplines sportives : survêtement, costume de danse, etc.
Veillez seulement à ce que la tenue que vous choisissez soit suffisamment souple et ample pour que vous vous sentiez à l’aise dans n’importe quelle attitude.
Pour la pratique des postures assises, vous n’aurez besoin que d’une chaise, un tabouret ou un petit tapis. Si vous pratiquez le matin au réveil, vous pouvez même vous installer tout simplement sur le bord de votre lit.
Pour certaines attitudes telles que la posture du guerrier, il peut vous être utile, mais non indispensable, d’avoir à votre disposition un petit coussin que vous placerez sous le genou de la jambe d’appui afin de rendre la posture plus confortable.
Pour la phase de relaxation et de concentration sur laquelle s’achève chaque leçon, vous pouvez éventuellement avoir besoin d’une couverture ou d’un vêtement chaud.
Question-réponse issue du livre « Pédagogie et pratique du Yoga des Pharaons » par Geneviève et Babacar Khane
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La plupart des postures de yoga égyptien ne nécessitent aucun équipement, aucune tenue spéciale. Cette discipline peut donc être pratiquée dans des endroits très divers : dans une salle de yoga, dans une chambre de votre maison, à l’école, au bureau, au gymnase, et naturellement en plein air lorsque le climat le permet.
La pratique du yoga égyptien ne nécessite que fort peu de place. Veillez avant tout à ce que le lieu où vous pratiquez soit bien ventilé. Le bénéfice que vous retirerez de votre séance n’en sera que meilleur.
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Ed. Institut International de Yoga et Human Integral Development
Loin de s’exclure, les différents traditions yogiques (notamment d’origine différentes – Inde, Chine, Égypte…) sont le plus souvent complémentaires : en effet, la plupart des postures du hatha-yoga étaient enseignées en Égypte ancienne, conjointement avec les postures verticales qui constituent l’apport spécifique de l’Égypte. Ainsi, chaque yoga apporte son lot de connaissances et de pratiques spécifiques qui ont chacun leur intérêt
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Ed. Institut International de Yoga et Human Integral Development
L’idéal serait de pouvoir consacrer chaque jour au moins 3/4 d’heure à 1 heure à la pratique yogique. Si cela vous est impossible, essayez de pratiquer trois fois par semaine ou au moins une fois par semaine si votre emploi du temps ne vous en permet pas plus. Mettez l’accent sur la régularité : une pratique limitée mais régulière est toujours plus bénéfique que des périodes de pratique intense suivies de longues interruptions.
Question-réponse issue du livre « Pédagogie et pratique du Yoga des Pharaons » par Geneviève et Babacar Khane – Ed. Institut International de Yoga et Human Integral Development
Si vous souhaitez, vous pouvez le faire mais attendez de préférence 1/2 heure après la séance.
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Les deux moments de la journée les plus appropriés à la pratique du yoga sont :
- le matin de bonne heure (entre 4 et 8 heures),
- le soir (entre I7 et 20 heures).
Si les conditions de votre vie familiale ou professionnelle ne vous permettent pas de placer votre séance de yoga égyptien à l’intérieur de l’une de ces tranches horaires, vous pouvez choisir évidemment un tout autre moment. Veillez cependant à ménager un intervalle suffisant entre votre dernier repas et votre séance. Les postures verticales du yoga égyptien n’entraînent généralement pas une aussi forte compression de l’abdomen que les postures du hatha-yoga. Néanmoins, il est bon de laisser un intervalle d’au moins 2 à 3 heures entre le repas et la séance de yoga égyptien. En respectant cette règle, vous vous sentirez plus à l’aise pour pratiquer et votre séance sera plus profitable.
Naturellement, si vous exercez une profession qui entraîne une fatigue et des courbatures au niveau du dos et des épaules, comme par exemple certains emplois de bureau, vous pouvez, en plus de votre séance hebdomadaire, faire quelques minutes de yoga égyptien pendant les heures de travail de manière à soulager votre dos et vos épaules.
Question-réponse issue du livre « Pédagogie et pratique du Yoga des Pharaons » par Geneviève et Babacar Khane – Ed. Institut International de Yoga et Human Integral Development
Voici ce que dit Omraam Mikhaël Aïvanhov sur ce fameux symbole qu’est le caducée.
Le caducée a un axe, deux lignes s’élevant en « un mouvement de spirales entrelacées », cinq renflements. Il représente la structure occulte de l’anatomie humaine, telle que la voient Tantra-Yoga et Kundalinî Yoga. Le bâton central est le canal (nâdî) médian sushumnâ, à l’intérieur de la moelle épinière ; le long de ce canal, qui est « l’axe de la colonne vertébrale », s’élève l’énergie kundalinî ; les deux serpents sont les deux canaux Idâ, « polarisé négativement et lié à la Lune », et Pingalâ, « polarisé positivement et lié au Soleil » ; de haut en bas, pour les cinq renflements : cerveau (hémisphère droit et gauche), poumons (poumon gauche, cœur ; poumon droit), foie et rate (foie à droite, rate à gauche), rein (rein gauche, rein droit), glandes génitales (glande à droite, glande à gauche).
« D’après la Science initiatique, deux courants partent des hémisphères droit et gauche du cerveau et descendent en passant alternativement de part et d’autre de la colonne vertébrale. Le courant qui part de l’hémisphère droit du cerveau passe par le poumon gauche et le cœur, se dirige vers le foie, passe ensuite par le rein gauche et la glande génitale droite, puis se rend dans la jambe droite. Le second courant part de l’hémisphère gauche du cerveau, se rend au poumon droit, puis dans la rate et de là dans le rein droit, puis dans la glande génitale gauche et la jambe gauche. Ces courants se croisent donc et, à chaque croisement, s’opère le passage du positif au négatif, du masculin au féminin, et inversement. »
Il est essentiel de respecter son corps et de respecter ses limites. La souplesse s’acquiert au fil des séances, d’autant que le yoga ne s’inscrit pas dans une démarche de performance mais de progression.
Les pratiquants réguliers du Yoga observent certains bienfaits récurrents sur le plan physique, mental, émotionnel voire spirituel :
- une énergie plus grande ;
- une immunité améliorée ;
- une souplesse plus grande et une plus grande amplitude dans les mouvements ;
- une meilleure concentration ;
- une plus grande capacité respiratoire ;
- une meilleure santé cardiovasculaire ;
- un meilleur tonus et une plus grande force musculaire ;
- une meilleure endurance ;
- un meilleur équilibre et maintien.
De plus, le yoga est un moyen infaillible pour évacuer le stress de la vie moderne puisqu’il procure aussi un laps de temps dédié à la relaxation profonde et la méditation. Ainsi, il facilite une meilleure prise de conscience de son corps et de son potentiel d’évolution.